S 1.1 : Arts, technique et civilisation
S 1.2 : Culture visuelle et design de communication
Objectifs de la séquence : comprendre la nécessité de l'invention de l'imprimerie dans son contexte historique / comprendre en quoi la création de l'imprimerie moderne est le résultat d'une histoire graphique déjà riche / comprendre en quoi cette invention est le point de départ d'une révolution dans le monde de l'édition.
L’imprimerie
existe en Europe bien avant Gutenberg. En effet, la xylogravure (gravure
en relief sur une planche en bois) est utilisée dès le XIVe siècle. La
réalisation de la forme imprimante est longue et délicate. Chaque
planche demande un grand travail de précision. La moindre erreur
implique de recommencer la page dans sa totalité.
C’est à ce moment précis, où la technique atteint ses limites et où le livre ne demande qu’à se diffuser, notamment via les universités, que Gutenberg met au point l'imprimerie typographique en Europe.
L'investissement financier dans ce projet est énorme. Pour être certain de le rentabiliser, Gutenberg n'a pas d'autres choix que de publier un succès commercial. Il décide alors de publier une bible. Après plusieurs essais, Gutenberg est en mesure d’imprimer sa monumentale bible de 42 lignes. Cet ouvrage est très proche des bibles manuscrites dont il reprend la plupart des codes graphiques : mise en page sur deux colonnes, emploi de la lettre gothique textura, rubrication, abréviation des copistes, etc.
C’est à ce moment précis, où la technique atteint ses limites et où le livre ne demande qu’à se diffuser, notamment via les universités, que Gutenberg met au point l'imprimerie typographique en Europe.
La typographie, ou la naissance de l’imprimerie moderne
Johannes Gensfleisch zur Laden, dit Gutenberg est né vers 1400, à Mayence, en Allemagne. Il décédera le 3 février 1468 à Mayence également. Entre 1434 et 1444, il s'installe à Strasbourg et apprend le métier d'orfèvre : le travail des métaux précieux. C'est cette formation qui lui permettra de mettre au point les premiers caractères en métal.
Johannes Gensfleisch zur Laden, dit Gutenberg est né vers 1400, à Mayence, en Allemagne. Il décédera le 3 février 1468 à Mayence également. Entre 1434 et 1444, il s'installe à Strasbourg et apprend le métier d'orfèvre : le travail des métaux précieux. C'est cette formation qui lui permettra de mettre au point les premiers caractères en métal.
Portrait de Gutenberg |
L'invention de Gutenberg se résume en trois points :
La mise au point de caractères mobiles, en métaux solides, réutilisables et interchangeables
Caractères mobiles en plomb |
La mise au point de la presse à bras, héritée de la presse à vin
Une des premières presse typographique |
La mise au point de l'encre d'impression, plus solide que l'encre calligraphique
Encrage des caractères |
L'investissement financier dans ce projet est énorme. Pour être certain de le rentabiliser, Gutenberg n'a pas d'autres choix que de publier un succès commercial. Il décide alors de publier une bible. Après plusieurs essais, Gutenberg est en mesure d’imprimer sa monumentale bible de 42 lignes. Cet ouvrage est très proche des bibles manuscrites dont il reprend la plupart des codes graphiques : mise en page sur deux colonnes, emploi de la lettre gothique textura, rubrication, abréviation des copistes, etc.
La bible de 42 lignes de Gutenberg |
Feuilletez la bible de Gutenberg sur le site de la BnF ici.
En 3 ans, Ses ateliers sont capables de sortir 180 bibles de leurs presses. C'est le temps qu'il fallait à un moine pour copier une seule bible. Son invention, la presse typographique, est considérée comme un événement majeur de la Renaissance.
Pour aller plus loin :
C'est pas sorcier : imprimerie noir sur blanc
Sources : Le Livre, de Stéphane Darricau (Éditions Pyramyd / CNDP, 2004) – Wikipédia – Site du Musée des arts et métiers – Vidéo CNDP
En 3 ans, Ses ateliers sont capables de sortir 180 bibles de leurs presses. C'est le temps qu'il fallait à un moine pour copier une seule bible. Son invention, la presse typographique, est considérée comme un événement majeur de la Renaissance.
Pour aller plus loin :
C'est pas sorcier : imprimerie noir sur blanc
Sources : Le Livre, de Stéphane Darricau (Éditions Pyramyd / CNDP, 2004) – Wikipédia – Site du Musée des arts et métiers – Vidéo CNDP