> Culture des arts visuels (2.CV)
Pendant l’Antiquité, il y avait une grande activité autour des textes. Beaucoup ont disparu, mais certaines œuvres sont devenues des classiques. Par exemple, on peut lire encore aujourd’hui l’Iliade et l’Odyssée, écrit par le poète Homère au VIIIe siècle av. J.-C. Comment est-ce possible ?
1. La création d’ateliers de copies et la constitution de bibliothèques
Pour constituer des bibliothèques permettant d’étudier la religion, des scriptoria (ateliers de copie de manuscrits) sont mis en place dans des abbayes après la chute de l’Empire romain au Ve siècle. Ces scriptoria sont présents dans une grande partie de l’Europe (Irlande, France, Italie, etc.).

Scribe face à son pupitre - Miniature du XVe siècle
Le Nom de la rose de Jean-Jacques Annaud (1986) - Extrait
Même si c’est le cas de la majorité d’entre eux, tous les textes copiés ne sont pas uniquement consacrés à la religion. Par soucis de cohérence, Charlemagne impose l’utilisation de la Caroline au VIIIe siècle pour la rédaction de tous les documents administratifs et institutionnels de l’empire qu’il veut unifier.
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Document administratif en Caroline - 801 |
Beaucoup de codes graphiques inventés à cette époque sont encore utilisés aujourd’hui. La composition du texte (marges, colonnes, gouttières...), les abréviations, les initiales, les passages importants mis en évidence, la numérotation des pages, etc.
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Manuscrit de Renaud de Bar - 1300 |
Exercice : se familiariser et écrire un ou plusieurs mots en Caroline

Sources : Le livre, de Stéphane Darricau (Éditions Pyramyd / CNDP, 2004) - Le Nom de la rose de Jean-Jacques Annaud (1986) - Wikipédia