mercredi 6 janvier 2016

Le Prépresse

> Technologie (2.CV)

Photo d'écran de la partie pré-presse du site Internet des imprimeries Savoy Offset




























1. La réception des travaux Le graphiste/infographiste envoie son dossier de flashage ou son PDF calibré au service prépresse. Pour travailler ensemble, il faut parler le même langage. Les ordinateurs utilisés doivent donc être les mêmes. Dans la chaîne graphique, il s'agit généralement d'un environnement Apple, avec un système d'exploitation Mac OS.

2. La vérification des éléments  Les opérateurs prépresse vérifient si le dossier de flashage ou le PDF ne comportent pas d'erreurs. Ils calibrent les fichiers et prennent en compte les annotations des graphistes/infographistes pour tirer une épreuve de contrôle conforme au produit fini.

3. L'épreuve de contrôle On l'appelle aussi cromalin. C'est un document unique, un prototype. Le format, la couleur et toutes les spécificités du document à tirer en plusieurs exemplaires doivent êtres simulés dans l'épreuve.

Épreuve de contrôle pour la pochette de disque du groupe Dionysos


L'épreuve est montrée au client. S'il y a des erreurs, on en refait une nouvelle. Quand le client est satisfait à 100%, il signe le document en ajoutant "Bon à tirer". À partir de ce moment, si une erreur n'a pas été vue et qu'elle se retrouve sur tous les exemplaires imprimés, ce n'est plus de la faute de l'imprimeur mais de celle du client. Le Bon À Tirer, ou B.A.T. est donc un document contractuel.

4. La création de la forme imprimante Le B.A.T. signé, le service prépresse peut maintenant fabriquer la forme imprimante, c'est-à-dire la forme que l'on va positionner sur la machine qui va imprimer le document du client.