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Exposé n°1 : Baroque et Classicisme (17e siècle)
(Swan Arnaud, Maxime Chauveau, Maxime Fiordaliso)
Le Baroque
Il y a une guerre de culte (de religion) entre les Protestants et les Catholiques. L’art Baroque en général et les peintures en particulier servent la propagande catholique pour contrer la montée du protestantisme. C’est la Contre-réforme.
Diego Velasquez, Les Ménines, 1656 (huile sur toile, 276 x 318 cm)
Le peintre s’est représenté en train de travailler, accompagné de la princesse et de ses courtisans. Au fond, dans le miroir, on peut voir le reflet du Roi et de la Reine d’Espagne, représentants du pouvoir catholique. Le peintre nous observe et le spectateur est à la place du sujet (le roi et la reine). Le tableau joue sur ces différents jeux de regard.
Le groupe propose de s’attarder sur Le Christ dans la tempête sur la mer de Galilée de Rembrandt, peint en 1633 (huile sur toile, 128 x 160 cm), qui est une autre œuvre, dont la mise en scène baroque est dramatique et chargée en émotion.
Le groupe propose un autre exemple pour illustrer le style Rococo : La fête d’amour, de Jean-Antoine Watteau, peint en 1719.
Le Néo-classicisme
La rêverie et le sentiment poétiques n’ont plus leur place, c’est la Révolution de 1789. Parallèlement, on découvre les ruines de Pompéi et il y a encore une fois un engouement assez prononcé pour le style Antique, symbole d’idéal démocratique. Par opposition au Rococo, la peinture devient plus rigoureuse, beaucoup moins frivole, avec des couleurs plus ternes. Elle se doit d’être patriotique et comprise par tous.
Le groupe propose d’analyser Les Sabines de Jacques-Louis David, peint en 1799. Le thème est Antique, on y parle de guerre. Les Sabines s’interposent entre les Romains et les Sabins. On est loin ici des thèmes Rococo.
Le Baroque
Il y a une guerre de culte (de religion) entre les Protestants et les Catholiques. L’art Baroque en général et les peintures en particulier servent la propagande catholique pour contrer la montée du protestantisme. C’est la Contre-réforme.
Diego Velasquez, Les Ménines, 1656 (huile sur toile, 276 x 318 cm)
Le peintre s’est représenté en train de travailler, accompagné de la princesse et de ses courtisans. Au fond, dans le miroir, on peut voir le reflet du Roi et de la Reine d’Espagne, représentants du pouvoir catholique. Le peintre nous observe et le spectateur est à la place du sujet (le roi et la reine). Le tableau joue sur ces différents jeux de regard.
Le groupe propose de s’attarder sur Le Christ dans la tempête sur la mer de Galilée de Rembrandt, peint en 1633 (huile sur toile, 128 x 160 cm), qui est une autre œuvre, dont la mise en scène baroque est dramatique et chargée en émotion.
Le Classicisme
C’est un mouvement de propagande artistique créé par et pour le pouvoir central de Louis XIV en France, à Versailles. Tous les arts et les artisanats sont au service du Roi. On parle de Classicisme, car les codes artistiques font référence à l’Antiquité grecque et romaine. Le pouvoir de Louis XIV, très anti-protestant lui aussi, se démarque ainsi de ses voisins européens, catholiques et de culture baroque.
Charles Le Brun, Plafond de la galerie des Glaces au château de Versailles, 1684 (toiles marouflées et peintures, 10,5 x 73 m)
Louis XIV est éclairé par un halo lumineux qui lui donne un aspect fantastique et presque divin afin d’illustrer la grandeur et la puissance de la monarchie absolue. « L’État, c’est moi » disait Louis XIV…
Exposé n°2 : Rococo et Néo-classicisme (18e siècle)
(Carla Gerbaud, Natacha Martinez, Yoann Mendiela)
Le Rococo
À la fin du règne autoritaire de Louis XIV, les mœurs deviennent plus souples, plus libres. La noblesse s’épanouit, c’est le début du libertinage. La nature est omniprésente dans les tableaux. Le répertoire formel est plus souple, plus doux, tout en courbes, en arabesques, par opposition à l’austérité du Classicisme.
Jean-Honoré Fragonard, Les hasards heureux de l’escarpolette, 1767 (huile sur toile, 65 x 81 cm)
C’est un mouvement de propagande artistique créé par et pour le pouvoir central de Louis XIV en France, à Versailles. Tous les arts et les artisanats sont au service du Roi. On parle de Classicisme, car les codes artistiques font référence à l’Antiquité grecque et romaine. Le pouvoir de Louis XIV, très anti-protestant lui aussi, se démarque ainsi de ses voisins européens, catholiques et de culture baroque.
Charles Le Brun, Plafond de la galerie des Glaces au château de Versailles, 1684 (toiles marouflées et peintures, 10,5 x 73 m)
Louis XIV est éclairé par un halo lumineux qui lui donne un aspect fantastique et presque divin afin d’illustrer la grandeur et la puissance de la monarchie absolue. « L’État, c’est moi » disait Louis XIV…
Exposé n°2 : Rococo et Néo-classicisme (18e siècle)
(Carla Gerbaud, Natacha Martinez, Yoann Mendiela)
Le Rococo
À la fin du règne autoritaire de Louis XIV, les mœurs deviennent plus souples, plus libres. La noblesse s’épanouit, c’est le début du libertinage. La nature est omniprésente dans les tableaux. Le répertoire formel est plus souple, plus doux, tout en courbes, en arabesques, par opposition à l’austérité du Classicisme.
Jean-Honoré Fragonard, Les hasards heureux de l’escarpolette, 1767 (huile sur toile, 65 x 81 cm)
C’est une commande d’un aristocrate, Mr Saint-Julien, qui représente sa maîtresse sur une balançoire, poussée par un évêque… Lui-même est dessiné dans un buisson, en bas à gauche, où il peut apercevoir « les jambes de cette belle enfant ». Les couleurs sont dans des teintes pastels, tout en légèreté. La peinture « exalte l’aimable compagnie de la cour de Versailles qui s’occupe futilement ».
Le groupe propose un autre exemple pour illustrer le style Rococo : La fête d’amour, de Jean-Antoine Watteau, peint en 1719.
Le Néo-classicisme
La rêverie et le sentiment poétiques n’ont plus leur place, c’est la Révolution de 1789. Parallèlement, on découvre les ruines de Pompéi et il y a encore une fois un engouement assez prononcé pour le style Antique, symbole d’idéal démocratique. Par opposition au Rococo, la peinture devient plus rigoureuse, beaucoup moins frivole, avec des couleurs plus ternes. Elle se doit d’être patriotique et comprise par tous.
Le groupe propose d’analyser Les Sabines de Jacques-Louis David, peint en 1799. Le thème est Antique, on y parle de guerre. Les Sabines s’interposent entre les Romains et les Sabins. On est loin ici des thèmes Rococo.
Jacques-Louis David, La mort de Marat, 1793 (huile sur toile, 128 x 165 cm)
On voit Marat, haute figure de la Révolution, assassiné dans sa baignoire. Il baigne dans une lumière douce, la tête penchée et apaisée. Le tableau peut faire penser à la scène du Christ que l’on détache de la croix. Dans ce sens, Marat est représenté ici comme un martyr.
