Repères chronologiques :
Les principaux repères chronologiques dans cette vidéo.
Et pour aller plus loin : une petite vidéo sur "ces italiens qui ont fait la Renaissance"
1337-1453 : La guerre de cent ans oppose l'Angleterre à la France. Le conflit né de la succession de Phillippe IV que se dispute son neveu Phillipe Valois et son petit fils Edouard III d'Angleterre.
Malgré des périodes de paix, le conflit qui dure laisse un territoire français dévasté et un trône d'Angleterre en crise.
1453 : Chute de l'Empire Byzantin. Les artistes, théoriciens et philosophes refusent l'oppression turque. Ils trouvent refuge en Italie, dans les villes telle que Florence, Pise, Sienne ou Venise qui se sont enrichi grâce aux route commerciales et aux commerces des épices et de la soie. Les familles princières développent ainsi le mécénat.
1492 : Découverte des Amériques. De son coté l'Espagne connait son siècle d'Or, le mécénat de la noblesse ibérique permet l'avènement et le rayonnement des grands artistes, auteurs et surtout explorateurs.
1515 : Sacre de François 1er. Roi emblématique de la renaissance il développe un goût particulier pour les arts Italiens les lettres.
1517 : Martin Luther affiche une série de 95 thèses qui remettent en question la hiérrarchie catholique. Il ouvre la voie à la réforme protestante.
1519 : Charles Quint (grand rival de François 1er) prend la tête su Saint Empire Romain Germanique.
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L'appropriation du modèle antique :
Les intellectuels de l'ancien empire byzantin se réfugient en Europe et en Italie.
Les textes des philosophes et mathématiciens grecs sont traduits et publiés.
Les thèmes des mythologies grecques et romaines sont explorés par les artistes de la renaissance qui se les approprient, les réintégrèrent plutôt que de les copier.
Les vestiges antiques servent également de prétexte pour l'exercice de la perspective et la dramatisation de l'espace.
L'humanisme, une idéologie nouvelle.
Durant le moyen-âge la religion était au centre des préoccupation, le clergé détenait un pouvoir absolue sur la vie culturelle, mais aussi économique des peuples.
Mais en Italie, au XVe siècle de nombreuses familles se sont enrichie par le commerce sur la route des indes. Elles dirigent leurs villes comme des cités états... c'est la cas notamment de la famille Médicis à Florence.
Maître de la ville en 1478, Laurent le magnifique fait venir les artistes les plus prestigieux et partout s'ouvrent de nouveaux chantiers à sa propre gloire. Ils protègent également les savants venus de l'empire byzantin qui traduisent et étudie les textes anciens (Herodote et Homère par exemple).
Ses savants sont qualifiés d'humanistes : l'homme est au coeur de leurs préoccupations, son histoire, son rôle dans la société contemporaine et son devenir.
Parmi les œuvres emblématique de la renaissance florentine : El duomo
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| La coupole de la cathédrale Santa Maria del Fiore |
C'est ensuite à Rome, que la papoté réalise l'ampleur du mouvement culturel et convoque à son tour l'élites artistiques pour bâtir et emménager les édifices religieux.
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Renaissance et arts visuels
LA REPRÉSENTATION DE L'ESPACE
Lorsqu'il travaille à l'architecture d'el duomo, le dôme de la cathédrale Santa Maria del Fiore à Florence, Filippo Brunelleschi met la technique au service de l'art. Simple orfèvre il réalise des prouesses de maçonnerie. Une explication rapide ici, plus complète là.
Il expérimente différentes méthodes pour représenter l'espace en trois dimensions.
Léon Battista Alberti reprend ses travaux et rédige en 1435 le traité "De pictura" dans lequel il définit les règles de la perspective, qui permettent de représenter avec exactitude un espace architectural en trois dimensions.
Schéma d’Alberti
Bien que le terme de perspective ne soit pas employé par Alberti, il introduit tout d’abord la notion de pyramide visuelle dont l’œil du peintre serait le sommet. Toutes les pyramides engendrées par ce que le peintre représente, définie en points, lignes et surfaces, forment une pyramide globale.
Trois principes caractérisent la perspective :
Le point de vue unique (l'œil du peintre), le point de fuite et l’effet de raccourcissement.
La Flagellation du Christ (Piero della Francesca, entre 1444 et 1478)• La flagellation du Christ en 3D
Exercice :
Représentation d'un damier en perspective conique.
Léonard de Vinci ajoute une règle chromatique à la perspective albertienne : il réalise que plus les plans sont éloignés et moins l'oeil ne perçoit les couleurs. Il traite ainsi l'arrière des paysages dans des tons de plus en plus clairs et de plus en plus ternes. On parle alors de perspective atmosphérique.
Remarque : se phénomène s'observe particulièrement sur un paysage de montagne en fin de journée.
Exercice :
Colorer le damier, en appliquant le principe de perspective atmosphérique.
Les méthodes de Alberti et de Léonard de Vinci mettent en avant le besoin de lumière pour projeter la représentation de formes diverses sur une surface. On ne peint pas encore en extérieur, il faudra attendre le XIXe siècle, mais la recherche de lumière caractérise la plupart des tableaux de la renaissance.
En particulier à Venise ou on parle de "luminisme vénitien" : les peintres s'efforcent de reproduire les effets d'éclairage dans la cité lacustre.
Ces techniques combinées permettent aux peintres de la renaissance de créer des représentations virtuoses de l'espace qui contribuent à la dramatisation des scènes antiques qu'ils représentent. Le spectateur à l'impression d'assister à la scène réelle.
LA REPRÉSENTATION DE LA FIGURE HUMAINE
L'intérêt pour l'antiquité et les thèmes mythologiques permettent la représentation du corps humain et de la nudité. Les artistes s'inspirent de la statuaire greco-romaine pour reproduire avec exactitude la musculature du corps humain parfois même jusqu'à l'exagération.
Les progrès en médecine, particulièrement en anatomie permettent de trouver l'exactitude des postures. Une attention particulière est apportée à la forme des muscles et aux proportions du corps (on parlera alors de canon)
Enfin Leonard de Vinci reprend et interprète les théories de Vitruve, architecte de l'antiquité qui définissait les mesures du bâtit en fonction de celle de l'humain. Il dessine l'homme vitruvien : les proportions idéales sont ainsi définit sur les figures géométriques du cercle et du carré.
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Les principales caractéristiques dans cette vidéo
La naissance de Vénus, Sandro Botticelli, 1486
Gaia décide de se venger et fabrique une faux qu’elle donne à Chronos, le seul fils qui a décidé de se rebeller. Un soir où Ouranos veut s’unir à Gaia, Chronos attend dans un coin et coupe les parties génitales de son père qu’il jette dans l’eau. De l’écume nait Vénus.
Vénus est le premier personnage qu’on regarde. Elle est au centre du tableau et les autres figures l’encadrent. A gauche nous voyons un couple. Il s’agit de Zéphyr et de Chloris. Ils sont enlacés, un signe évident d’amour. Le dieu du vent souffle pour que Vénus atteigne la terre. Sur la terre, une femme attend la déesse pour la revêtir d’un manteau. Il s’agit d’une des Heures, surement celle du printemps.
La Joconde ou Portrait de Monna Lisa Léonard de Vinci, 1503-1506
Vénus est le premier personnage qu’on regarde. Elle est au centre du tableau et les autres figures l’encadrent. A gauche nous voyons un couple. Il s’agit de Zéphyr et de Chloris. Ils sont enlacés, un signe évident d’amour. Le dieu du vent souffle pour que Vénus atteigne la terre. Sur la terre, une femme attend la déesse pour la revêtir d’un manteau. Il s’agit d’une des Heures, surement celle du printemps.
La Joconde ou Portrait de Monna Lisa Léonard de Vinci, 1503-1506
On estime que le commanditaire du tableau auprès de Léonard de Vinci était un noble installé à Florence. Deux fois veuf, Francesco del Giocondo épousa en 1495 une jeune femme prénommée Lisa. C’est cette histoire qui donna le nom par lequel ce petit tableau d’une dimension de 77x53 cm. Pourtant une autre théorie veut que la jeune femme représentée ne soit autre qu’une favorite de Julien de Médicis, dirigeant de la République florentine. À ce jour, le mystère n’a toujours pas été résolu.Lorsque Léonard de Vinci est inviter à s'installer en France par le roi François premier, il emporte le tableau avec lui, sans jamais le livrer à son commanditaireLa Joconde devint populaire auprès du grand public lors de son très relayé vol en 1911. La presse se saisit de l’évènement : on se demande qui a bien pu voler la Joconde, pourquoi elle et surtout comment ? Le tableau est retrouvé, le coupable était un Italien très chauvin nommé Vincenzo Peruggia. Son acte avait pour ambition de restituer l’œuvre à son pays natal.
L’école d’Athènes, Raphaël, 1509-1510
L’école d’Athènes met en scène les philosophes de l’antiquité entourés de leurs disciples. Au centre du tableau se trouvent Platon (index tendu vers le plafond) et Aristote. À leur gauche Socrate instruit un groupe de jeunes athéniens. À l’extrême gauche du tableau Épicure est plongé dans la lecture d’un livre en s’appuyant sur une colonne.
Au premier plan sur la gauche Pythagore écrit ses théorèmes. Le personnage accoudé au premier plan central représente certainement Michel-Ange. On ignore si celui-ci a été intégré à la composition à la demande du pape ou si Raphaël a souhaité rendre hommage à son rival qui travaillait à ce moment là sur le plafond de la chapelle Sixtine.
Le personnage avachi sur les marches représente Diogène, fondateur de l’école cynique, méprisant les conventions et les apparences. Le groupe à droite entoure Euclide qui fait une démonstration sur une ardoise à l’aide d’un compas. Derrière lui, les astronomes Zoroastre et Ptolémée tiennent les sphères céleste et terrestre. Tout à fait à droite, le jeune homme qui regarde le spectateur n’est autre que Raphaël qui s’est placé lui-même au milieu des personnages.
La création d’Adam, Michel-Ange 1508-1512
En 1504, suite à des dégradations liées à la construction de la basilique Saint-Pierre et de la tour Borgia, le pape Jules II charge Michel-Ange de refaire la décoration du plafond de la chapelle Sixtine. Les murs latéraux de la chapelle sont déjà décorés de scènes bibliques par des grands artistes de la Renaissance (notamment Le Pérugin et Botticelli).
En 1508, l’artistesigne le contrat qui prévoit la réalisation de fresques représentants les douze apôtres dans les pendentifs et des motifs ornementaux dans les parties restantes.
Michel-Ange demande la réalisation supplémentaire de fresques des neuf histoires centrales représentants les épisodes de la genèse dont la célèbre Création d’Adam.
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LES INNOVATIONS ET DATES À RETENIR :
1409 : les peintres italiens Masaccio, Donatello, Brunelleschi expérimente de nouveaux procédés de représentation de l'espace.
1435 : Leon Battista Alberti publie le traité "De pictura" dans lequel il formalise les règles de la perspectives mise au point par Brunelleschi.
1436 : Brunelleschi achève la construction du dôme de la cathédrale Santa Maria del Fiore à Florence, et rompt définitivement avec l'architecture gothique.
1450 : Guthenberg met au point l'imprimerie à caractères mobiles, qui permettra la diffusion des savoirs aussi bien scientifiques que théologiques
1486 : Première édition imprimée de De re ædificatoria (l'art d'édifier) par L. B. Alberti et l'imprimeur italien Lorenzo
1486 : La naissance de Vénus, S. Boticelli
1503 : Portrait de Mona Lisa del Giocondo, L. de Vinci
1510 : L'école d'Athènes, Raphaël
1512 : La création d'Adam, fresque de la voûte de la Chapelle Sixtine, Michel-Ange
En 1508, l’artistesigne le contrat qui prévoit la réalisation de fresques représentants les douze apôtres dans les pendentifs et des motifs ornementaux dans les parties restantes.
Michel-Ange demande la réalisation supplémentaire de fresques des neuf histoires centrales représentants les épisodes de la genèse dont la célèbre Création d’Adam.
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LES INNOVATIONS ET DATES À RETENIR :
1409 : les peintres italiens Masaccio, Donatello, Brunelleschi expérimente de nouveaux procédés de représentation de l'espace.
1435 : Leon Battista Alberti publie le traité "De pictura" dans lequel il formalise les règles de la perspectives mise au point par Brunelleschi.
1436 : Brunelleschi achève la construction du dôme de la cathédrale Santa Maria del Fiore à Florence, et rompt définitivement avec l'architecture gothique.
1450 : Guthenberg met au point l'imprimerie à caractères mobiles, qui permettra la diffusion des savoirs aussi bien scientifiques que théologiques
1486 : Première édition imprimée de De re ædificatoria (l'art d'édifier) par L. B. Alberti et l'imprimeur italien Lorenzo
1486 : La naissance de Vénus, S. Boticelli
1503 : Portrait de Mona Lisa del Giocondo, L. de Vinci
1510 : L'école d'Athènes, Raphaël
1512 : La création d'Adam, fresque de la voûte de la Chapelle Sixtine, Michel-Ange
