jeudi 5 novembre 2015

La Renaissance italienne - Partie 1

> Culture des arts visuels (1.CV)

1. L’Italie renoue avec son passé et découvre un art nouveau 

À la fin du XIVe siècle, un peintre (Giotto, 1266-1337) se démarque du style byzantin et crée des images qui donnent l’illusion de la profondeur par des effets de perspective et de raccourci. Ses personnages paraissent vivants à côté des figures statiques et figées de la peinture du Moyen Âge.

Saint-François d’Assise recevant les stigmates (détail - Giotto, env. 1300)

Au XVe siècle, les villes italiennes ont quasiment le statut de petits états. Pour le prestige de ces villes princières et de ces républiques, les mécènes s’arrachent les artistes reconnus. La concurrence favorise l’émulation des idées nouvelles. À cela s’ajoute une grande curiosité pour les sciences, la nature et les vestiges antiques, symboles du brillant passé de la civilisation romaine. La période est donc favorable au progrès. Les artistes sont des créateurs, des hommes d’idées, des humanistes reconnus à titre individuel.

La naissance de Vénus (Botticelli, 1485)

2. La perspective, une fenêtre ouverte sur le monde
Au début du XVe siècle, les architectes et artistes Alberti et Brunelleschi fondent les trois principes de la perspective : le point de vue unique, le point de fuite et l’effet de raccourcissement. 

Schéma d’Alberti

Cette nouvelle technique représente un espace en trois dimensions sur la surface plane d’un tableau. « Je trace un rectangle de la taille qui me plaît et j’imagine que c’est une fenêtre ouverte par laquelle je regarde tout ce qui sera représenté » écrit Alberti. 

La Flagellation du Christ (Piero della Francesca, entre 1444 et 1478) 

Sources : Wikipédia, Lelouvre.fr, La Peinture, retenir l'essentiel, de F. Giboulet et M. Mengelle-Barilleau (Nathan, 2006).