Devoirs de vacances : Techniques de mise en couleurs rapides !
Pour les 1.C qui commencent à bien manipuler leurs outils, mais souhaiteraient aller plus loin : quelques Tutos à explorer...
// L’AQUARELLE L’aquarelle est une technique humide, à partir de pigment hydrosolubles. Tout travail d’aquarelle se fait avec l’eau qui sert de diluant, qui permet de faire des blancs et des tons dégradés. Peu couvrante, l’aquarelle reste une technique rapide, utilisable pour le rough.
Commençons par les TECHNIQUES DE BASES :
/ Trois termes à retenir
TECHNIQUE SÈCHE : Il s’agit tout simplement de travailler l’aquarelle sur un papier sec. L’eau est apportée sur le papier par le pinceau qui est plus ou moins chargé en eau et en pigments. Grâce à cette technique, vous aurez un rendu assez net et précis. Pour cette technique on utilise parfois un sèche-cheveux afin d’accélére le séchage et travailler dans le sec rapidement.
TECHNIQUE HUMIDE : La technique humide ou “mouillé sur mouillé” consiste à peindre à l’aquarelle sur un papier humidifié. Elle est propre à l’aquarelle. Il faut au préalable mouiller le papier aquarelle à l’aide d’un pinceau ou d’une éponge chargé d’eau. Elle est plus difficile à contrôler que la technique sèche
LE LAVIS : Le lavis correspond à une dilution de l’aquarelle dans l’eau : plus on utilise d’eau, plus le lavis sera pâle. Le lavis consiste à peindre sur papier humide ou sur papier sec avec une seule couleur dilué avec plus ou moins d’eau afin d’obtenir la transparence du papier.
Pour aller plus loin, vous pouvez également consulter la "Les tribulations de Marie", une chaine Youtube et un compte instagram, qui fourmillent de tutos et autres bons conseils. Elle n'est pas la seule, il existe pas mal de supports de ce type, à vous d'explorer le web pour trouver votre bonheur !
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// LE MARQUEUR :
Le marqueur est une technique humide. Il s’agit d’encre à base d’alcool, que l’on peut superposer, diluer ou mélanger à l’aide du blender. Certaines marques proposent aujourd’hui des «marqueurs aquarelles» directement soluble à l’eau.
INTENSITÉ :
En fonction de la pression exercée et par superposition, on peut renforcer une teinte ou l’alléger de façon progressive. Comme au crayon plusieurs passages et pas mal de patience sont nécessaires.
SUPERPOSITION :
De la même façon, on peut superposer deux couleurs de marqueurs, pour obtenir une nouvelle couleur, pour créer des tons rompus (utiliser pour les ombrages). La encore c’est une question de geste, de pression et de patience.
LE BLENDER :
C’est un feutre un peu spécial : il ne contient que de l’alcool et pas de pigment. Il permet de ré-humidifier une surface colorée, pour favoriser les mélanges ou éclaircir une teinte.
C’est comme l’eau pour l’aquarelle.
MOTIF :
Comme pour les gris optiques on peut également utiliser le motif (hachures, croisillons points) pour donner l’illusion de différentes valeurs dans une même teinte.
LE PAPIER LAYOUT :
Indispensable quand on travail aux marqueurs, c’est un papier fin , avec un traitement de surface qui limite l’absorption de l’encre. Il permet de prolonger la durée de vie des marqueurs, et évite les bavures. ATTENTION : le papier layout a un sens !! (généralement celui du bloc)