lundi 16 novembre 2020

Le prépresse

> Technologie (2.C)


1. La réception des travaux
Le graphiste/infographiste envoie son dossier d'assemblage ou son PDF réglé correctement au service prépresse.

2. La vérification des éléments
Les opérateurs prépresse vérifient si les dossiers reçus ne comportent pas d'erreurs. Ils calibrent les fichiers et prennent en compte les annotations des graphistes/infographistes pour tirer une épreuve de contrôle conforme au produit fini.

3. L'épreuve de contrôle
Elle est indispensable pour détecter d'éventuelles erreurs et vérifier que le texte et les images seront reproduits comme souhaité au moment de l'impression. L'épreuvage peut se faire sur différents types de périphériques, en grand comme en petit format, en impression laser ou en jet d'encre. Pour de très petites quantités, l'épreuve peut être une simple copie, voire un document numérique. C'est un document unique, montré au client. S'il y a des erreurs, on en refait une nouvelle.

4. Le BAT
Quand le client est satisfait à 100%, il signe l'épreuve en ajoutant "Bon à tirer". À partir de ce moment, si une erreur n'a pas été vue et qu'elle se retrouve sur tous les exemplaires imprimés, ce n'est plus de la faute de l'imprimeur mais de celle du client. Le Bon À Tirer, ou B.A.T. est donc un document contractuel. 

5. La création de la forme imprimante
 Le B.A.T. signé, le service prépresse peut maintenant fabriquer la forme imprimante, c'est-à-dire la forme que l'on va positionner sur la machine qui va imprimer le document du client. C'est le cas pour différentes techniques d'impression que l'on verra plus tard comme l'offset, la fléxographie, l'héliogravure ou encore la sérigraphie.

Et pour se rendre compte de l'ambiance d'un atelier, des formats, des matériaux et des temps de tirages, voyons une vidéo de la Manufacture d'Histoire Deux-Ponts :

https://www.youtube.com/watch?v=5llMn0v3MyU