Comme dans tous les procédés avec une forme imprimante, il faut fabriquer une forme imprimante pour chaque encre imprimée. Ces formes imprimantes en relief doivent être gravées à l’envers pour que l’impression sur le support soit reportée à l’endroit.
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| Poisson bichro (le Tampographe Sardon) |
Les procédés artisanaux
- La linogravure : La forme imprimante est en linoleum.
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| Linogravure (cours de M. Daveiga - Corvisart) |
- La xylographie : La forme imprimante est en bois.
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| Plaque de xylographie traditionnelle |
Les procédés industriels
- La typographie : La forme imprimante est en métal (principalement dans un alliage de plomb).
Mise au point par Gutenberg durant la Renaissance, on l’utilise encore aujourd’hui pour l’impression de petites séries de qualité.
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| Carte de visite imprimée en typographie (Bruno Bernard) |
Visite des ateliers de typographie André (Paris) ici.
- La tampongraphie : La forme imprimante est souple (caoutchouc, silicone, résine…).
Technique manuelle ou mécanisée, elle permet l’impression sur tout support (à plat, concave ou convexe).
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| Balles de golf imprimées en tampographie |
Présentation de l'activité de tampographie industrielle de l'Atelier Graphique Saunière là.
- La flexographie :
Ce procédé utilise des formes imprimantes flexibles en caoutchouc. Cette flexibilité permet une impression sur des supports fragiles, alimentaires, sur du papier, du carton ou du plastique.
Les points de trames de la forme imprimante en caoutchouc glissent facilement sur le support et les encres fluides qui facilitent l’impression rapide sur presse rotative ne permettent pas l’impression de couleurs intenses.
La qualité d’impression est donc d’assez mauvaise qualité, adaptée à des supports jetables, imprimés en moyenne et en grande quantité (sacs plastiques, emballages, étiquettes, papiers cadeau, etc.), pour un coût assez faible.
Visite de l'atelier de flexographie des imprimeries Sainte Julie (Québec) par là.
