1. L’évolution de la technique : l’invention de la peinture à l’huile
Pour pouvoir dessiner les détails de façon minutieuse, le peintre flamand Van Eyck (1390-1441) met au point la peinture à l’huile. En séchant lentement, cette technique permet les retouches, les glacis et les pointes de lumière qui rendent l’image presque réaliste.
b. Le portrait psychologique
Cette clientèle fortunée collectionne les objets précieux et les tableaux. C’est tout naturellement qu’ils passent commande auprès des artistes qui détaillent leur visage avec la même exigence que pour les objets. Ils se détachent des canons de beauté à la mode Renaissance (donc antique) et tentent de traduire le caractère secret de leurs modèles.
3. La France, le lien entre l’Italie et les Flandres
Ébloui par les œuvres de la Renaissance lors des guerres d’Italie, François Ier décide de s’entourer d’artistes. Il invite de nombreux Italiens à sa cour (dont, entre autres, Léonard de Vinci) et développe un mécénat sans précédent. Il fait également appel à une famille de peintres d’origine flamande, les Clouet, spécialistes des portraits et des rendus d’étoffes. François Ier confiera à tous ces artistes la décoration de son nouveau château à Fontainebleau, ainsi que celle des nombreux châteaux de la Loire. On parle alors de l’École de Fontainebleau, période artistique entre le XVIe et le XVIIe siècle caractéristique de l’art Renaissance en France.
Sources : C’est pas sorcier (France 5), La Peinture, retenir l'essentiel, de F. Giboulet et M. Mengelle-Barilleau (Nathan, 2006), A(rt)MIENS, blog des étudiants en Histoire de l’Art de la Faculté d’Amiens
a. Le souci du détail
Grâce à la peinture à l’huile, les peintres flamands sont capables de reproduire un grand nombre de détails jusque-là impossibles à traduire sur une toile. Leur virtuosité leur permet de peindre minutieusement le modelé des pelages des animaux, des fourrures, des bijoux, des fleurs, des tissus riches et soyeux, etc. Ce qui séduit particulièrement la société des marchands et des grands bourgeois des villes du Nord (Anvers, Bruges, Gand), très attachés aux biens matériels.
Les époux Arnolfini, par Van Eyck (1434, huile sur bois – 82x60)
Voir tous les détails de la peinture ici.
Cette clientèle fortunée collectionne les objets précieux et les tableaux. C’est tout naturellement qu’ils passent commande auprès des artistes qui détaillent leur visage avec la même exigence que pour les objets. Ils se détachent des canons de beauté à la mode Renaissance (donc antique) et tentent de traduire le caractère secret de leurs modèles.
Le Prêteur et sa femme par Quentin Metsys (1514, huile sur bois – 71x68)
Ébloui par les œuvres de la Renaissance lors des guerres d’Italie, François Ier décide de s’entourer d’artistes. Il invite de nombreux Italiens à sa cour (dont, entre autres, Léonard de Vinci) et développe un mécénat sans précédent. Il fait également appel à une famille de peintres d’origine flamande, les Clouet, spécialistes des portraits et des rendus d’étoffes. François Ier confiera à tous ces artistes la décoration de son nouveau château à Fontainebleau, ainsi que celle des nombreux châteaux de la Loire. On parle alors de l’École de Fontainebleau, période artistique entre le XVIe et le XVIIe siècle caractéristique de l’art Renaissance en France.
François Ier, par Jean Clouet (1530, huile sur toile – 96x74)
Sources : C’est pas sorcier (France 5), La Peinture, retenir l'essentiel, de F. Giboulet et M. Mengelle-Barilleau (Nathan, 2006), A(rt)MIENS, blog des étudiants en Histoire de l’Art de la Faculté d’Amiens