vendredi 26 février 2016

La Renaissance italienne - Partie 2

> Culture des arts visuels (1.CV)

4. La recherche de la perfection et de l’harmonie
Au Cinquecento (XVIe siècle), la perspective est maîtrisée et les peintres comme les architectes recherchent un idéal esthétique. Des artistes viennent de toute l’Europe pour se former à Rome, qui devient capitale culturelle.

L’école d’Athènes, Raphaël - 1512

Les artistes veulent aller plus loin et travaillent à l’équilibre entre dessin d’observation et lois géométriques pour atteindre la perfection. C’est à ce moment que Léonard de Vinci met au point le fameux Homme de Vitruve.


Cette œuvre est composée selon le nombre d’or, considéré comme un outil mathématique pour créer des « proportions divines ». C’est également avec ce type de méthode qu’est érigée la basilique Saint-Pierre du Vatican.

La basilique Saint-Pierre du Vatican - 1506-1626

Ces deux exemples sont caractéristiques de la vision qu’ont les artistes à la Renaissance. Ils ne rejettent aucunement la religion, mais placent l’homme au centre du monde en travaillant à l’harmonie entre spiritualité et humanisme.

L’homme de Vitruve, Léonard de Vinci - 1490

Évaluation :
En vous basant sur les documents, comparez dans un premier temps la démarche des artistes de la Renaissance et le travail du Corbusier autour du Modulor (20 lignes environ). Dans un deuxième temps, illustrez votre propos par une analyse graphique comparative concise et justifiée (format A5 maximum). Le tout sera composé sur un format A4.

Le modulor, Le Corbusier - 1944

La Cité Radieuse de Marseille, Le Corbusier - 1952

Terrasse de la Cité Radieuse de Marseille, Le Corbusier - 1952

Éclaté de la Cité Radieuse de Marseille, Le Corbusier - 1952


Pour aller plus loin :

Sources : Wikipédia, La Peinture, retenir l'essentiel, de F. Giboulet et M. Mengelle-Barilleau (Nathan, 2006), vidéo du lycée Fabert de Metz, Visite virtuelle de la Cité Radieuse (France-Info), Libération.fr.